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 Et c'est ici qu'on rp ~

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Nateba

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MessageSujet: Et c'est ici qu'on rp ~   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeJeu 18 Oct - 19:28

La Bella Vita a Venezia
« Le RPG»



Il était une fois...
En Italie ...
Dans la belle ville de Venise


Tout se passe à Venise , en 1518 , dans un contexte médiéval fantastique . C'est la Renaissance , à cette époque là , nous les Italiens nous intéressons beaucoup à l'art et la science , l'architecture aussi . Il y a très peu de guerres en cette période , heureusement pour nous d'ailleurs mais ce n'est pas pour autant que tout est parfait .
Certains phénomènes étranges se passent dans la charmante ville de Venise , à ce qui paraît , des êtres autres que humains sont venus sur Terre .
D'autres y croient , et d'autres non , la plupart des habitants de Venise n'y croient pas vraiment , ou sinon ils pensent que c'est le Diable qui est venu ici .
Un conseil , vous , êtres étranges , je vous conseillerai de bien vous cacher , le Roi César se chargera de vous , au bûcher , pendaison , écartèlement , peu importe , vous y passerez sûrement si on vous trouve .


Vous n'êtes pas la bienvenus à Venise très chers , je vous conseillerais de faire demi-tour ...


Codage de KLARINE. Bazzart




Dernière édition par Nateba le Dim 21 Oct - 15:56, édité 1 fois
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Banpaia

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MessageSujet: Une larme coule, un sourire s'efface. Une rose s'ouvre, une autre se glace.   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeJeu 18 Oct - 19:32

« À toi qui lis ses lignes, toi qui t'aventure sur le chemin de mes mots sans avoir peur des risques qui pourront aller à ta rencontre et barrer ta route. Surpasse ta haine et ta tristesse, oublie tes sentiments et ton entourage, vie seule sans objectif, n'est pas peur de la mort, attire là. Affronte ta vie, nie le hasard, défie les lois de la nature et retrouves-toi libre à jamais. Égorge tes géniteurs, éventre ceux qui croient être tes maitres, ampute les personnes qui croisent ton regard. Avance dans ce monde de haine et de sang, forme ton empire et vis y en tant que Dieu. Tu es le Dieu, que ceux qui disent le contraire soient guillotinés ! Nul n'a le droit de t'affronter ! Nul n'a le droit de te regarder ! Nul n'a le droit de te juger !
Vous ! Humain insignifiant que vous êtes ! Périssez sous le poids de mon infinie puissance ! Que votre sang tache cette feuille blanche de pureté qui s'agite au-dessus de vos âmes nue et fragiles !
Haïssez les hommes, haïssez les démons, haïssez ceux qui possèdent cœur, poumons et cerveau !
Que la terre s'ouvre sous vos pas ! Que mère Nature, bonté divine cette légende qui jamais n'a vraiment été là, s'agenouille devant votre tête couronnée d'un or éclatant, de diamants flamboyants !
Que dis-tu ? N'est ce pas une histoire suffisante ? Qui es-tu pour l'affirmer ! Une histoire doit avoir sens et ponctuation ! Tout y est et si tu n'y comprend rien, c'est que tu ne sais pas lire et comprendre ! »

Mercedes replia le papier sur lequel ces quelques phrases étaient marqués et le laissa posé sur le lit, à coté du corps d’un homme, endormit ? Mort ? Seul Dieu pourrait définir son état.
Tout aussi gracieusement que son entrée, elle sortit de la maison. Elle rejoignit, par la suite, la route des piétons.
La jeune femme marchait tranquillement tandis que ses talons heurtant le sol produisaient un bruit régulier dans les ruelles.
Ombrelle et éventail en main, tout deux composés de dentelles et de formes finement dessinées laissant deviner que cela appartenaient à de la très haute hiérarchie ainsi qu’avec un sourire en coin, cette femme-fatale passa des fins doigts dans ses long cheveux blond les laissant voler au vent faisant retourner, par la même occasion, la tête des personnes de sexe masculin accompagner de leur femme ou non.
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Nateba

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MessageSujet: Re: Et c'est ici qu'on rp ~   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeSam 20 Oct - 15:36

Depuis combien de temps es-tu là Clio ? Que fais-tu et pourquoi restes-tu poster à ce même endroit ? Est-ce parce que tu préfères la solitude à la compagnie, tu n'es guère sociale, tu veux rester seule, solitaire, si cela est éternel alors éternellement tu resteras seule et heureuse. Un sourire en coin ornait tes douces et fines lèvres mais malheureusement il disparut aussitôt qu'il n'était apparut. Rares sont les fois où tu souriais, parce que selon toi, sourire sans grande raison valable c'est être stupide. En faites, tu me diras, peu importe, pour toi tout le monde est stupide, tu es entourée de gens bêtes et c'est la vraie raison pour laquelle tu aimes rester seule. Seule... Pas tout à fait, coeurs, papillons, cygnes et autres figures attendaient que le vent les emporte le plus loin possible. Du moment que tu avais tes feuilles blanches te servant à faire tes très chers origamis, tu ne te considérais donc plus comme seule.

Le vent emporta alors tes origamis et en profita également pour dérangé quelques unes de tes mèches de cheveux violettes. Couleur assez étrange n'est-ce pas ? Pourtant c'est de naissance, tu t'es toujours demandée pourquoi et comment d'ailleurs, de tout Venise il te semblait que tu étais bien la seule fille à porter une telle couleur de cheveux. Tes yeux sont tout aussi étranges, ils passent du violets au marrons, des fois mêne bleus ou rouges, rien n'est normale chez toi à part... Pour l'instant je n'ai aucune idée d'une chose normale chez toi en faites, tu es tellement étrange...

Tu poussais sur tes jambes afin de te lever, histoire de se dégourdir les jambes. Une fois debout tu tapotas le bas de ta robe déchirée ressemblant un peu à une robe asiatique qu'on appelle il me semble Kimono. Tu jetas un regard à gauche puis à droite avant de te mettre à avancer à travers les longues ruelles de Venise. Les gens te dévisageaient,cela se voyait fortement que tu n'étais qu'une pauvre paysanne, tu faisais presque pitié dans cette tenue. Mais toi, tu t'en fiches, tu continues ton chemin sans même prendre la peine de regarder les passants autour de toi.

Des bruits de talons se firent entendre, son qui t'agaçais de plus en plus qu'il s'approchait. Tu te retrouvas face à ton contraire, ton opposé. Femme fort féminine, toi tu ne l'es guère si l'on cache ton visage et les courbes de ton corps, oui sans tes formes et ton visage tu serais un homme. Cette femme est élégante, toi tu es plus que repoussante avec ce kimono en mauvais état. Ton opposé prend soin d'elle bien évidemment, toi non. Et cette belle femme était appartenait surement à la noblesse, toi pauvre tu es ! Tellement que tu n'as même pas les moyens de te payer la moindre chose, tu ne fais que voler en espérant ne jamais te faire attrapée un jour.
Tu étais presque impressionée et choquée de la différence entre cette dame et toi, qu'on pourrait comparé... À un cafard.
Tu lui bloques d'ailleurs le chemin misérable fille, qu'attends-tu pour te décaler ?
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Banpaia

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MessageSujet: Le bonheur des uns font le malheur des autres   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeSam 20 Oct - 16:49

Mercedes n'avait cessé de marcher et de laisser une trace de son passage, par un parfum exquis et envoûtant, dans les nombreuses ruelles qu'elle avait emprunté. Pas une d'entre elles n'étaient désertes et silencieuses, aucune ne s’abstenaient de la présence d'un mâle viril, aussi beau soit-ils, ces hommes la dégoûtait. Paysans, bourges, princes et rois, à jamais son combat dureras contre cette race inférieure.
Luttera même après la mort, son âme violette, ne cessera point de haïr ces créatures.

Rat qui court et passe entre ses jambes, longues, blanches, fines, habillés d'un fin collant. Petite bestiole qui osa croiser son chemin de la sorte, l'un des douze animaux que l'on retrouve dans le zodiaque chinois. Qu'il soit de Terre, de Métal, d'Eau, de Bois ou de Feu, ce rongeur inoffensif et si insignifiant, peur suprême pour quelques personnes, regrettera à jamais cette route empruntée.
Toute en décontraction, de mouvements gracieux et fluides, bientôt sur la queue de la bête, le pied de la demoiselle sera. Couinement aigu qui sortit de cette gueule, tu causas à présent ce léger rictus sur son visage doux.
Couinement aigu qui sortit de cette gueule, peut-être si tu avais été silencieux, la vie du rat aurait été épargné, car nul chose ne produit plus de bonheur à cette âme violette, qu'un cris de douleur de la personne condamnée.
Pas assez de temps ne s'écoula entre sa mort et son bruit, peut-être était-il triste qu'elle se fasse ainsi ? Avait-il famille et amis ? N’oublions pas que cet être avait une vie, mais... qui s'en souci ?
Les yeux vidés de toutes émotions, les pattes ne soutenant plus le frêle corps, le rougeur ne bougeait plus, d'un coup de pied, elle le fit plaquer contre un mur pour ensuite continuer son chemin, l'air de rien.
Tournant dans une venelle plus sombre.
Passant pas des escaliers vacants.
Se retrouvant dans une rue bien grande.
Et finissant dans une vaste allée peuplée, Mercedes n'avait cessé de marcher.

Ah ! Quel doux vent vint caresser ses joues, faire voler ses cheveux ainsi que leur donner une belle disposition, dégageant ainsi ses yeux qui découvrirent un peu plus cette ville habitée de personnes bien différentes; fines, obèses, pauvres, riches, etc ...
Une ne passait pas inaperçu. En effet, violets étaient ses cheveux, étranges ses yeux et embêtant son chemin, car en face de notre belle blonde, la souillon demeurait.
Elle n'avait qu'à la contourner, continuer de marcher, pour que plus tard son passage soit oublié.
Mais quelle différence il y avait-il entre cette paillarde et ce rat ? Tous deux semblaient avoir la crasse sur la peau et les habits. Tandis que l'un était mort, l'autre tachait toujours cette ville pourtant réputée pour être belle.

Cependant, tout bien réfléchit, peut-être que si de beaux habits l'habillaient ainsi que de précieux bijoux ornaient ses cheveux, cette jeune fille pourrait avoir un certain charme, qui sait ?
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Nateba

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MessageSujet: Re: Et c'est ici qu'on rp ~   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeSam 20 Oct - 18:24

Tes yeux violets ténébreux étaient plongés dans les siens. Ton regard faisait tout autant de la peine que ton accoutrement, dans tes yeux se reflaitaient une sorte de tristesse, à la fois du malheur, de la froideur, lorsque les gens osaient plongés leurs regardq dans le tien, ils pouvaient ressentir de nombreuses choses pas vraiment joyeuse, ton regard ne donnait pas envie de sourire. Pourtant tu n'es pas particulièrement malheureuse ou bien quelque chose de semblable tu es indifférente comme toujours. À part son regard, son visage était neutre, telle une feuille de papier blanche sur laquelle on avait pas encore écrit. Cette image là te représente tellement bien, toi, femme de papiers.
Une seule question trottait dans ta tête, cette question ne voulait pas disparaître de tes pensées.

{ Qu'attend t'elle ? } [i]Malgré que cette question continuait de polluer ta pensée tu ne bougea même pas, toujours à la même place à la fixer. Combien de temps comptais-tu rester comme ça vraiment ? À vrai dire, ne pas bouger et rester ici des heures ne te gênait pas, tu n'as rien de prévu, tu n'as jamais rien de prévu,et tu n'auras jamais rien à prévoir. Tu aimes bien tes journées, toujours aussi libre les unes que les autres. Tu n'as donc aucun besoin de te presser car tu as le temps.
Ton regard se baissa vers une des chaussures de la demoiselle, sa chaussure tachée par une trace rouge, du sang, tu le sentais d'ici que c'était du sang. Tu en déduis donc que cette demoiselle avait prit un malin plaisir à écraser un petit animal comme une souris par exemple.
Paix à l'âme de cet animal, c'est la seconde chose à laquelle tu venais de penser. Tu levas de nouveau ton regard vers la fille, elle aurait pu croire que tu l'avais regardé de haut en bas, signifiant que tu pouvais te sentir supérieur mais ce n'est absolument pas ce que tu as fait. Du moins tu n'avait pas l'intention de le faire.

Cela fait environ plus de cinq minutes que vous êtes postées l'une devant l'autre sans bouger, juste à vous regardez. Les passants par ailleurs se questionnaient, pourquoi ne bougeait-elles pas ? Ils furent également tout aussi choqués du contraste entre les deux filles. Mais c'était assez marrant à voir ça. Une riche perdant son temps à regarder un torchon sale, une paysanne, une moins que rien. Et cette moins que rien fort impolie ne se décalant même pas pour laissez passer une personne de haut rang. Clio, impolie es-tu !

Après l'avoir tant observée, tu trouvais par son style vestimentaire qu'elle était vulgaire. Rien de plus que les autres femmes de haut rang, habillée de la même façon etc... Tout ce qui est courant t'ennuies, tu haussas alors les épaules avant de la contourner et de tracer ton chemin. Comme si de rien était. Les gens t'agacent à te regarder comme si tu étais la plus impolie des femmes avec le plus laid des styles vestimentaires existants, hm..? En faites non, tu étais habituée par ces regards.
Tu cherchais un endroit où aller, comme tout à l'heure en faites.
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Banpaia

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MessageSujet: Re: Et c'est ici qu'on rp ~   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeSam 20 Oct - 19:39

Cette paillarde avait enfin contourné notre belle blonde, elle ouvrit son éventail qu'elle positionna devant ses lèvres cachant le bas de son visage, du menton au milieu du nez.
Faisant tourner lentement son ombrelle, elle se remit à marcher, ses talons reprirent donc leur bruit rythmique habituel.

Doux Sebastian, que penserais-tu de moi à présent ? Suis-je à maintenant trop matérielle ? N'est je guère assez de coeur pour que tu me trouves toujours à ton gout ? Doux Sebastian, que penserais-tu de moi ...
Il m'arrive de la ressentir encore ... Cette chaleur sur mes lèvres, tes bras qui m'entourent. Les jours et les nuits me paraissent longues sans toi. Mon coeur fut meurtri par tes dernières paroles. Une photo de toi et je me laisse tomber dans ce sentiment de tristesse.
Ôh mon amour, pourrais-je un jour re-croiser ton regard ?
Pardonne mes mauvais actes, sans toi je suis si déboussolée ... Tu es parti trop tôt ...
Parfois, la nuit, le froid prend possession de mon corps, seule dans mon grand lit, j'ai peur. Je ne peux pas ... Je ne peux pas penser que notre histoire se termine comme cela...


Elle baissa les yeux tandis qu'une larme roula sur sa douce joue, elle leva un peu plus l’éventail qui se trouva en dessous de ses yeux afin de la cacher.

Mercedes n'avait cessé de penser à lui.Elle était comme une enfant orpheline. A sa mort, une partie de sa vie était partie avec lui. Si les fantômes existaient, viendrait-il la hanter ?

Mercedes ne cesse de penser à lui.Ton visage apparaît dans les flaques d'eau et de sang. Tu ne souris guère. As-tu toujours des sentiments pour elle ? Ou la mort à t-elle mis fin à cette magie ?

Mercedes ne cessera de penser à lui. Et même quand la faucheuse viendra la chercher, sa dernière penser te sera dédiée, doux être qui donna un sens à sa vie, à jamais tu resteras dans sa mémoire.

Elle eut cet instant de déconnexion total, coupé du monde, elle s'était souvenue de lui jusqu'à maintenant, où, de nouveau, elle remit ses sentiments de coté. Sur son visage, aucune trace ne prouvait qu'elle avait verser quelques larmes, il était redevenue sournois et paisible.
Elle retira son éventail de devant son visage avant de le refermer et de reprendre sa route.
Un homme tenait un mouchoir propre dans la main, elle claqua des doigts et lui fit signe de nettoyer sa chaussure. Envoûter par son parfum et sa beauté, l'homme s’exécuta de suite, à genoux devant elle, tel un chien devant son maître. Les mâles reconnaissent les être supérieure sur sont les femmes, brave moins-que-rien qu'ils sont.

Une fois le travail finit, elle le fit partir d'un coup de pied dans le visage pour ensuite continuer de marcher dans cette longue allée.
Au bout de celle ci se trouvait une immense demeure dont l'entré était protéger de grille gigantesque et bien décoré. Des gardes étaient postés devant la porte tandis que d'autres faisait une ronde dans le jardin où il étaient nécessaire d'en envoyer au moins dix pour tout surveiller.
On lui ouvra la porte pour ensuite la refermer derrière elle. Par la suite, les domestiques l'accompagnèrent jusqu'à ses appartement où elle se reposa le temps qu'on lui apporte le thé. En temps normal, elle aurait dut aller dans le salon, s’asseoir sur une chaise en face de cette table et à coté de la cheminer pour y déguster le goûter, mais n'ayant pas l'envie de croiser quelqu'un, elle préféra s'isoler dans sa chambre.
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Mystrillia

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MessageSujet: Re: Et c'est ici qu'on rp ~   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitimeLun 22 Oct - 21:19

Trois jours. Ce fut le temps qu'avait mis cette calèche française noire cirée aux roues argentées pour arriver dans la ville flottante. A son bord voyagé trois personnes, tous vêtus d'habits plus ou moins onéreux. Certainement des bourgeois fortunés et ou même des nobles possédant quelques terres çà et là. Il y avait deux femmes assises sur l'une des banquettes. Une demoiselle raffinée parée d'une rivière de diamant et d'une bague en ivoire accompagnée d'une dame très distinguée de qui émanait beaucoup de charisme.
Trois était également le nombre d'heure depuis lesquelles les deux amies, à moins qu'elles ne fussent mère et fille, palabraient sur tout et rien. Sur la banquette d'en face était installé un jeune homme en compagnie de chef agrémenté de bouquets de plumes et de sac à mains remplis d’accessoires féminin auxquelles un homme ne prêtait guère attention. Il scrutait le paysage par la fenêtre du véhicule sans doute pour échapper aux jacassements des deux personnes du sexe opposé ou en attendant la vue de la tant attendu Venise.
La plus jeune des deux blondes, celle aux cheveux longs et bouclés d'anglaises légères, demandait de temps à autres l'approbation du songeur d'en face qui lui répondait de simple bruit étouffé semblable à des approbations, à moins que ce ne fut des soupirs.
Toujours à contempler le paysage de ses yeux jaune ambré le jeune homme cru discerner dans l'horizon la mer. Dans ses pupilles se reflétait la ligne que formé la limite entre le bleu du ciel et le bleu de l'eau. Le beau brun ténébreux aux airs rêveur n'avait jamais vu l'étendue azur ou sentit sur sa peau les embruns salé de l’écume marine.
Lorsque les passagers furent dérangé par les secousses produites par les pavés des rues, la femme d'un âge plus avancé aux cheveux eux aussi couleur blé et bouclé, mais coupé à une longueur rendant la coiffure plus aérienne et permettant de dégager le front et d’aérer la nuque, pesta irritée contre l'inconfort produit. Elle semblait déjà blasée par les lieux sans même y avoir encore posé les pieds.
A l'inverse, la jeune fille au visage frais et pimpant imité le garçon et dévorait le spectacle qui s'offrait à elle de ses grands yeux brun clair dans lesquels le soleil faisait apparaître de léger reflets dorés. L’architecture n’était comparable à aucun édifice du Royaume de France et la prouesse technique réalisée en faisant flotter cette cité sur la mer la fascinait.

Enfin le fiacre se figea devant une demeure aux riches moulures. La blonde au visage encore frais saisit sa coiffe duveteuse et la disposa avec raffinement sur sa tête. Lorsque le conducteur ouvrit la portière pour faire place à la damoiselle et lui tendit une main ganté immaculé. Celle si posa son pied chaussé d’un talon couleur acajou avec légèreté sur le marchepied argent, posa avec délicatesse sa main sur celle du chauffeur et l’autre sur le bord de son chapeau afin de plonger son visage dans l’ombre. Un peintre de talent n’aurait pût saisir qu’un fragment de la grâce et de la finesse de l’instant. Elle posa dans un petit claquement son pied sur les pavés qui fut rapidement rejoint par le second dans le même bruit. Ceux-ci furent rapidement camouflés par les jupons et les dentelles de sa robe crème au velours bordeaux. Quand elle releva la tête, elle sentit la discrète brise marine sur ses joues et la chaleur agréable du sud parcourir son corps. Un sourire de plénitude éclaira son visage et elle entama quelques pas vers le centre de la place pour mieux admirer les gens qui se dépêchaient avec classe et les couples qui roucoulaient tranquillement main dans la main.
Avec le même rituelle sortit l’autre femme, beaucoup plus plantureuse et moins légère et précise dans ses mouvements. D’un geste de la main elle fit signe au chauffeur de ne pas s’attarder et de s’occuper de leurs bagages. D’une démarche assurée et fière, elle partit se pavaner devant le propriétaire du manoir dans lequel ils allaient séjourner.
Le jeune homme quitta en dernier le véhicule avec beaucoup plus de sobriété. Rien que son apparence était tout en retenue, vêtue d’un simple costume noir agrémenté de boutons de manchette aux armoiries des De Gévaudan, il tenta de s’échapper vers leur nouveau logis, mais l’exubérante matriarche, interrompant sa discussion passionné avec l’homme qui l’hébergeait , l’empêcha de s’effacer comme il avait prévu. De sa voix de crécelle elle l’interpella :


« Edgar ! Edgaar !! Je vous in-ter-dis de vous enfermer entre les quatre murs de cette bââtisse ! Si vos pa-rents m’ont demandé de vous amener ici, c’est pour que vous profitiez de votre jeunesse ! Allons, allons ! Hors de ma vue jeunes gens ! Partez vous promenez avec Jeanne ! »

Jeanne, la beauté qui attendait encore au milieu de la foule, se réjouit de la compagnie que lui envoya sa mère. La situation n’égaya pas autant le jeune homme qui rejoignis la blondinette qu’il surplombé d’une quinzaine de centimètres en feignant une envie quelconque.


« Ne fait pas cette tête Edgar, ça va être intéressant, tu verras. »

Lui dit-elle d’un air des plus convaincus. Il se contenta d’un soupir résigné alors qu’elle lui attrapa le bras, glissant ses fines mains dans le pli du coude de son chaperon. Ils commencèrent alors leur exploration de la belle ville italienne.
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MessageSujet: Re: Et c'est ici qu'on rp ~   Et c'est ici qu'on rp ~ I_icon_minitime

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